Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon : les 10 oeuvres à ne pas manquer

C’est l’exposition incontournable de l’été ! Célébrant le centenaire de la découverte du tombeau royal, « Toutânkhamon, le Trésor du Pharaon » présente une collection inédite de 150 chefs-d’œuvre authentiques et remarquablement conservés. On y admire de nombreux objets personnels ayant accompagnés le jeune roi de son vivant et dans son voyage vers l’au-delà. Parmi toutes ces pièces d’exception, dont certaines sont visibles pour la première fois hors d’Égypte, Le Bon Guide vous a sélectionné dix œuvres qui méritent toute votre attention !

Le fauteuil de Toutânkhamon

Ce fauteuil, en bois incrusté d’ébène et d’ivoire, surprend par sa petite taille. Il permet de se rendre compte que le célèbre Toutânkhamon n’était en réalité qu’un enfant couronné à l’âge de 9 ans.

Le cercueil miniature canope

Emblématique de l’exposition, vous le retrouvez notamment sur les affiches. À juste titre puisque la minutie et la richesse des détails est impressionnante au vue de la taille de l’objet : tout juste 40 centimètres. Ce petit cercueil fabriqué en or, verre coloré et cornaline fait partie d'un ensemble de quatre destinés à recevoir les viscères embaumés du pharaon. Celui-ci contenait le foie de Toutânkhamon.

L’éventail

Si le raffinement de la civilisation égyptienne était encore à prouver, nul doute que cet éventail gagnerait haut la main. Comble du luxe : la mise en scène de l’exposition permet d’imaginer son aspect d’origine avec sa trentaine de plumes d’autruche.

La figurine d’Horus

Majestueuse et solennelle, cette figure de faucon solaire était apposée sur le char d'apparat de Toutânkhamon. Elle représente Horus, le dieu protecteur du pharaon dont le culte remonte à la préhistoire égyptienne.

Les bandelettes et le pectoral en or

Cette parure était au plus près de la momie du pharaon. Remarquablement conservés, on s’émerveille de leurs couleurs vives et vibrantes : du bleu turquoise, de l’émeraude, du rouge… L’ensemble est dans un état impeccable surprenant.

L’étui du scribe

On se demande comment un si petit objet peut être aussi détaillé. Cet étui servait aux scribes, un enseignement que tout futur pharaon devait suivre. La rigueur était de mise dès l’apprentissage puisque les jeunes scribes devaient s’entraîner sur les murs de pierre et leurs inscriptions étaient ensuite peintes.

La statuette de Toutânkhamon chevauchant une panthère

Symbole des ténèbres de l’au-delà, la panthère est l’animal qui doit protéger le pharaon dans l’au-delà. La figurine du roi porte la couronne blanche de Haute-Égypte et l’uræus, déesse cobra qui protège le pharaon contre ses ennemis. Cette figure royale ne représentait peut-être pas Toutankhamon à l’origine. En effet, la poitrine visible suggère que la statuette a été fabriquée pour une femme pharaon, qui devait être Néfertiti.

L’arc et les flèches

La seconde vie du roi ne s’annonçait pas de tout repos. On a retrouvé dans la tombe de Toutânkhamon de nombreuses armes conçues spécialement pour son voyage chez les défunts. Le pharaon disposait ainsi d’une panoplie dont cet arc et ces flèches. Le premier, en bois doré avec incrustation de verre et de calcite, a beau être très étroit, les détails sont là encore impressionnants.

Le bouclier cérémoniel en bois doré

Ce bouclier est purement ornemental et on peut dire qu’il fait son effet. Il représente le pharaon en train de vaincre deux lions, soit l’animal le plus féroce des mondes des vivants et des morts.

Les vases en ivoire

Ces vases ont servi à la préparation de la momie du jeune roi. Ils contenaient les précieux onguents nécessaires à la momification mais ils sont en eux-mêmes tout aussi prestigieux. Fait exclusivement d’ivoire, ils sont révélateurs de la puissance de l’Égypte au cours de la 18ème dynastie. Cette matière ne se trouvait alors qu’en Afrique noire, un territoire contrôlé par les pharaons.

L’exposition est à la hauteur de son intitulé : c’est un véritable trésor de l’Égypte antique qui se dévoile sous vos yeux. On ne peut que vous recommander de la visiter : elle est visible jusqu’au 21 septembre à la Grande Halle de la Villette.